Le processus du jeûne

Tout d’abord, je voudrais insister sur le fait que LE JEÛNE EST NATUREL.
Jeûner, c’est respecter une des grandes lois de la vie sur notre Terre.
Tout le monde sait jeûner…

La nature jeûne :

Les végétaux s’adaptent aux conditions climatiques de notre planète.
Au printemps, en été et en automne, la nature s’active, croit, se développe, produit et nous donne des récoltes ; elle nous nourrit et nous « engraisse »
En hiver,la nature se repose et la végétation se met en hibernation. La graine est là et attend des jours plus cléments pour germer…

Les animaux jeûnent :

Beaucoup d’animaux jeûnent : les ours, les marmottes… mais, les champions du monde sont les Manchots Empereurs.Yvon Le Maho, Directeur de recherche au CNRS, s’est intéressé aux manchots parce qu’ils lui ont permis d’étudier « comment un animal réagit au froid ou au jeûne dans un milieu extrême ». Ses observations empiriques l’ont persuadé d’une chose : "le mécanisme d’adaptation est le même chez l’animal que chez l’homme". Comme ses études l’ont montré, les Manchots Empereurs jeûnent pendant 115 jours en vivant uniquement de leurs réserves de graisses de micronutriments et de protéines qu’ils utilisent avec une épargne minutieuse et, à laquelle ils ajoutent un facteur très important qui est : la chaleur. Ils arrivent à augmenter la température de leur corps en se rapprochant les uns des autres. Si bien que la température au milieu du groupe atteint les +35°C alors que la température extérieure est de -40°C.
Encore plus étonnant, ses chercheurs ont pu mettre en évidence l’atavisme du processus de jeûne chez le mammifère.

Les humains ont la capacité de jeûner.

Les enfants jeûnent instinctivement en cas de problème de santé…
Les adultes ont tendance à penser qu’il est nécessaire de manger pour prendre des forces et ainsi pouvoir lutter contre une attaque virale ou bactérienne.
C’est tout le contraire !!!
Dans notre culture, tout est conditionné par notre capacité à « bien manger » et même « manger en quantité » de façon à être rassasié.
Quand un malade retrouve l’appétit, nous sommes rassurés à juste titre bien sûr ! mais laissons la nature faire son œuvre…
Un processus curatif naturel de l’organisme se met en place en mettant l’organisme au repos.
Ainsi, un travail de maintenance va se mettre en place et va réguler toutes nos fonctions organiques : Ce principe se nomme l’autophagie.
Il n’est pas une partie de notre corps qui ne soit pas pris en charge par ce principe : la peau, les yeux, les cheveux, les ongles, le foie, les poumons, le cœur, les reins, les intestins, le sang… tout se régénère sans exception.
Toutes nos fonctions physiologiques vont pouvoir se reposer et se régénérer. Certaines vont s’interrompre complètement comme la digestion, d’autres vont se mettre au ralenti comme la respiration, la circulation sanguine, le rythme cardiaque et tout le métabolisme basal.
En cessant de donner au corps les aliments auxquels il est habitué, on l’oblige à puiser dans ses réserves pour y récupérer les protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux et oligo-éléments dont il a besoin pour son fonctionnement. Il est incroyable de remarquer que notre organisme est si bien fait qu’il va utiliser toutes ses réserves pour réparer, recycler, désintégrer, éliminer, reconstruire, régénérer.
Le corps récupère tout ce qui peut lui être utile et brûle le reste pour avoir de l’énergie.
On pourrait appeler ce principe : l’écologie du corps.
Le mécanisme principal du jeûne, dont parle Yvon le Maho, se décompose en trois phases chez l’animal comme chez l’homme :

Phase 1 :On observe que le poids de l’animal chute considérablement au cours des deux ou trois premiers jours de jeûne le corps de l’animal épuise très rapidement sa réserve de glycogène (sucre) et se met à fabriquer du glucose à partir des protéines ce qui entraine une perte de poids rapide.

Phase 2 : très vite, la dépense énergétique du manchot n’est plus assurée que pour 4% par les protéines, mais pour 96% par les lipides (graisses). L’animal est alors dans une phase d’économie, un « étatconstant » qui peut durer une centaine de jours.

Phase 3 : quand 80% du stock de graisse a été épuisé, les protéines ne sont plus économisées, l’animal se remet à maigrir rapidement et, pour survivre, doit se réalimenter.

En d’autres termes, le corps utilise d’abord des réserves de glucose dans le foie et dans les muscles, puis, il puise dans les réserves de protéines des muscles avant de faire appel aux réserves de lipides qui servent à fabriquer un « carburant de remplacement du glucose pour le cerveau » (qui se nourrit normalement de glucose).

Ce substitut de glucose est appelé "corps cétoniques".
L’augmentation de la concentration de ces composants dans le cerveau fascine les chercheurs.
Les corps cétoniques aideraient les cellules à résister au stress et ralentiraient le vieillissement des cellules.

« Les mécanismes d’adaptation au jeûne sont apparus très tôt dans l’évolution pour faire face aux disettes, commente Yvon Le Maho. Par conséquent, et bien qu’aucune expérience relative à la phase 3 du jeûne n’ait été menée chez l’homme pour d’évidentes raisons éthiques, on peut considérer a priori que l’être humain est soumis aux mêmes mécanismes physiologiques que l’animal face au jeûne. »

En Allemagne, depuis quelques années, les cures de jeûne ont le vent en poupe. Une dizaine d’hôpitaux publics sont autorisés à prescrire à leurs patients des cures de jeûne sous encadrement médical. Ces cures sont remboursées par le système de sécurité sociale ; une formule encore inimaginable en France !



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Jeûner dans le Gers
Sylvie Rooryck

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